C’était aujourd’hui la deuxième fois que je rendais visite à la belle Sunset Motion. J’avais longuement réfléchi à cette histoire d’achat de poulains, et avais finalement choisi une pouliche adorable nommée Fearsome Tropic. En plus d’être très mignonne, elle était aussi calme et câline, et je l’avais tout de suite appréciée. Le temps que tous les documents soient remplis, elle devrait arriver au domaine d’ici la fin de la journée, à mon avis. Le temps pour moi de m’occuper de ma jument et de quelque uns des chevaux du centre équestre. Concernant ma jument, c’était tout bon. Une séance sur le plat géniale, surtout lorsque l’on savait que c’était la première fois seulement que je la montais. J’étais vraiment très contente d’elle et étais pressée d’être à demain pour pouvoir grimper de nouveau sur son dos. Car un seul entraînement par jour, les amis. Pas question de l’épuiser non plus, la petite. Aussi, ce fut tout naturellement que je me dirigeai vers le centre équestre. Trois jours que j’y venais, et pourtant, j’avais déjà mes petites habitudes. Mes chevaux préférés aussi. Fireball, le premier que j’avais monté ici, Sunset Motion, malgré le fait qu’elle soit assez compliquée sous la selle, et aussi Whirlpool Agression, qui, malgré sa tendance à vouloir s’imposer à l’autre me plaisait bien. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, au lieu de commencer par Fireball, je commencerai par la jument palomino. Ben quoi ? J’avais bien le droit de changer l’ordre dans lequel je m’occupais d’eux, non ? Et bien oui. La petite Tropic m’avait rappelée Sunset, et m’avais fait me poser quelques questions. Pourquoi ne pas spécialiser mon élevage dans les Akhal-Téké ? Jusqu’à présent, je ne m’intéressais que de très loin à cette race, mais avec ma rencontre avec Motion et l’achat de la pouliche, je regardais les choses de bien plus près. Un élevage d’Haflingers et d’Akhal Téké … Ça, ça claquait ! Et puis, c’était quand même vachement original, il fallait bien le reconnaître. Car hors de question d’abandonner ma petite Pepper ! Aussi, si je venais voir Sunset suffisamment souvent, je pourrais la prendre en demi-pension et la faire saillir par un état de la race, me permettant ainsi de bien commencer mon élevage. L’idéal, non ? Un sourire aux lèvres, je passais le licol à la belle jument. Après Pepper, quelle différence de taille ! Surtout que la palomino se mit à lever la tête au moment où je tentais de le lui mettre. Pas très coopérative la fille. Mais qu’importe. Une caresse suffit à lui faire baisser la tête, et je profitai alors de cet instant d’inattention de sa part. Ravie d’avoir pu mettre mon plan à exécution, je lui flattai l’encolure, puis la sorti de son box. Malheureusement pour moi, je ne l’attachais pas assez court, et elle en profita donc pour me donner des coups de tête lorsqu’elle pouvait m’atteindre, demandant, encore et toujours de l’attention. Même lorsque je la pansais d’ailleurs. C’en était effrayant. Je la pansais avec soin, une main tenant la brosse que je lui passais sur la robe, l’autre sur son chanfrein pour la caresser lorsque je n’étais pas trop loin. Sinon, je répondais d’un claquement de langue autoritaire à ses coups de sabot contre le sol de l’allée. Lorsqu’elle fut prête, nous nous dirigeâmes vers le manège, où je me mis en selle pour une détente d’une bonne demi-heure. La jument était au moins autant sur l’œil que la veille. La différence, c’est qu’aujourd’hui, je le savais, et je pouvais agir en circonstance. Toujours sur mes gardes, ce ne fut pas une détente facile pour moi, qui devait anticiper tous les écarts possibles de la jument. D’ailleurs, je ne les vu pas tous arriver, et elle parvint même à se trouver effrayée par un plot devant lequel elle passait pourtant depuis le début de la séance. Etrange, cette jument, tout de même. Je ne fis que du pas et du trot, ne voulant pas vraiment prendre le risque de me trouver embarquée au galop par la jument. J’avais entendu dire qu’elle était bonne en endurance. Aussi, la séance du jour serait un petit trotting. Oh, rien de bien long, mais juste un peu de pas et de trot à l’extérieur, suivant des phases structurées, afin de voir ce qu’elle pouvait bien me réserver en extérieur. Ma foi, je ne fus pas déçue. Malgré le fait qu’elle était très vive, et qu’elle bougeait pour un rien tous les dix pas, elle s’avéra très réceptive à mes demandes d’allures montantes et descendantes, et elle finit même la séance en place. Lui flattant l’encolure, une fois rentrées, je mis pied à terre, la dessellais, la débridai et lui donnais bon nombre de friandises avant de lui passer le licol et la mener au pré. La jument, ravie, s’éloigner bien vite de moi pour aller brouter un peu plus loin. Je la regardais, songeuse, pendant un long moment, puis je la rentrai.

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+ 5 pts endurance + 5 pts bonus
+ 8 pts moral
+ 8 pts confiance

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Sunset, Sunset, Sunset … Me lasserais-je un jour de contempler sa magnifique robe ? Certainement pas ! Et elle de me demander, encore et toujours, des caresses ? Non plus. Alors nous étions quittes. J’avais encore du mal à croire que m’était donnée la chance de pouvoir m’occuper d’une jument aussi belle, et j’en étais vraiment ravie. En attendant, je me prenais quand même des coups de tête dans les cuisses parce que je n’allais pas assez vite pour elle. Parce que j’avais décrété que je ne la caresserai pas tant que je n’aurais pas terminé de la préparé, tant ça me ralentissait. Quelques gratouilles en arrivant, si bien sûr, mais c’était tout. Et elle grattait de plus en plus le sol, la belle. « Un peu de patience, enfin ! » Ca, elle en manquait cruellement ! Une fois la sangle à sa place, je reportai mon attention sur la jument qui, à présent, remuait dans tous les sens, cherchant à tout prix mon attention, que, jusqu’à présent, je refusais de lui donner. « Du calme, ma grande, du calme. » Quelques caresses plus tard, j’étais sur son dos, au cœur de la carrière. Suicidaire ? Un peu, peut-être bien. Parce qu’il fallait l’être pour sortir la belle ainsi d’un manège qui l’effrayait tant pour une carrière qu’elle devait moins connaître encore. Et pourtant, je fus surprise de voir que la jument n’avait pas plus peur ici qu’en manège. Il n’y avait presque plus de vent désormais, le soleil brillait, la carrière était complétement vide. Pas la moindre cravache, pas le moindre plot terrifiant. Elle ne pouvait avoir peur de rien, de rien du tout. Sauf si un oiseau passait trop près de nous, ou qu’une voiture se fasse entendre au loin. Sinon, rien. Il n’y avait rien qui puisse la terroriser. Pourtant, elle était toujours aussi vive que les deux fois précédentes. Bah, c’était son caractère, il allait bien falloir que je m’y fasse, après tout. Elle eut moins d’occasions de faire des écarts, ça, c’était évident, et la détente fut plus tranquille que la veille. Je la sentais légèrement chauffer sous moi, et la lançai dans un trot allongé pour qu’elle puisse libérer là une bonne partie de son trop plein d’énergie. Comme elle ne fit pas trop d’histoire à ce moment-là, ne tenta pas de s’embarquer, ne fit aucun écart, je décidai de testais son galop. Me mettant bien en place dans ma selle, je n’eus besoin de reculer que très légèrement la jambe droite pour qu’elle ne parte dans un galop rapide. Une vraie fusée, cette jument ! Si elle gardait plus ou moins la piste, elle accélérait pourtant de mètres en mètres. « Hé là ! » Ne comptant pas me laisser embarquer aussi facilement, je la forçais à tourner vers l’intérieur du manège et la fis tourner court, ce qui la força à ralentir. Surprise, elle ne l’était pas qu’un peu, ça se voyait bien. Je restais sur le cercle le temps qu’elle se calme et retombe dans un pas vif. Bon, le galop, c’était pas encore ça … Moi qui pensait sortir pour un second trotting, c’était raté. Je ne pouvais tout de même pas rester là-dessus ! Aussi, ce serait finalement une séance de dressage. Ce n’était pas plus mal dans le fond. Je restais donc sur la piste, au pas, faisant plusieurs tours en tâchant de l’avoir de plus en plus calme. Ca demanda un temps fou, je vous prie de me croire, car la jument était plus encore sur l’œil que jamais. Enfin, quand elle cessa enfin de trottiner sur place et qu’elle ne cherchait plus vraiment à quitter la piste, je repris le trot, tâtant le terrain. Elle bondit en avant dans un trot rapide et déséquilibré, qui aurait sans doute précédé une prise de galop si je ne l’avais pas stoppé, me penchant en arrière, et lançant un autoritaire « non ! » qui lui fit songer que ce n’était peut-être pas la meilleure des options, de foncer. Pourtant, elle stressait de plus en plus, et je commençai à croire que je n’employais sans doute pas la bonne méthode avec elle lorsque je la sentis trembler sous moi. Lui donnant progressivement les rênes, je la caressai, puis la laissais marcher ainsi, où elle voulait, restant tout de même sur mes gardes au cas où elle aurait la mauvaise idée de partir comme une fusée. Mais il n’en fut rien. La laissant donc là-dessus malgré mes plans, je mis pied à terre, et après l’avoir dessellée, je la conduisis au paddock où elle put galoper tout à son aise.

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Cela faisait maintenant un petit bout de temps que je n’étais pas venue rendre visite à Sunset Motion. Presque une semaine, à vrai dire. Il faut dire que j’avais beaucoup moins de temps pour m’occuper d’elle depuis quelques jours, et il en irait de même dans les jours qui suivraient celui-ci. Aussi, comme j’avais une heure devant moi, je pouvais me permettre de me rendre au centre équestre. La jument, comme à son habitude, n’eut de cesse de réclamer encore et toujours plus de caresses. Elle était ainsi, je m’y faisais bien, à force. Et puis, il faut dire aussi que j’étais contente de la revoir, la belle, qu’elle m’avait manquée. Et qu’elle me manquerait encore durant la semaine à venir. Mais que voulez-vous ? La vie allait ainsi, elle trouvera sans doute un autre cavalier pendant mon absence. Non ? Pour aujourd’hui, je n’avais pas prévu grand-chose de particulier. De l’extérieur, à n’en pas douter. Il faisait beau, il fallait en profiter. Et la belle était plus calme dans la nature qu’enfermée. Etrange, mais véritable. Incontestablement. Et puis je n’avais pas vraiment la tête à la faire travailler véritablement. Une balade nous ferait le plus grand bien, à toutes les deux. Surtout qu’elle n’avait pas été sortie depuis pas mal de temps maintenant. Depuis la dernière fois que j’étais venue la voir, à vrai dire. De ce fait, elle allait être un peu ingérable, sans doute … Bah, ce n’était pas une raison pour la fuir, alors courage ! Tout en lui gratouillant le garrot, je la préparai, lui posant guêtres ouvertes et cloches pour les antérieurs et protèges-boulets pour les postérieurs. Son tapis, l’amortisseur, la selle. Le filet. Nous étions prêtes ! Je mis ma bombe sur ma tête, la bouclai. Puis mis le pied à l’étrier et grimpai en selle. Aussitôt, la belle palomino parut se crisper. Lui flattant l’encolure pour la rassurer, je serrai les jambes et nous prîmes le pas, quittant les écuries. La jument ne tarda pas à retrouver ses repères, et devint bientôt plus posée, plus à l’aise. Elle restait tout de même sur le qui-vive, et son pas vif en était la preuve, mais je la laissai faire, me disant que si je commençai à la retenir, elle risquait fort de chauffer. Ce n’était pas le but. Et puis, ne l’oublions pas, à la base, ce devait être un moment de détente pour toutes les deux. Je ne la fis trotter que peu, ne connaissant pas encore bien les chemins de balade et la souplesse de leur sol. Je ne voulais pas prendre de risque inutilement, et faire trotter l’Akhal sur un sol trop dur pour ses pieds délicats. Un espace d’herbes folles, une ligne droite, l’idéal pour accélérer le pas. La jument le vit bien, et je pressai avec précaution ses flancs, de peur de me retrouver embarquée. Mais il n’en fut pourtant rien. La jument prit le trot, un trot, certes, bien rapide, mais du trot tout de même. Moi qui avais craint une prise de galop par la force, j’étais agréablement surprise. Ce fut son calme pendant cette phase qui me fit tenter le galop, sur quelques foulées à peine, seulement. Pas folle non plus. Je prévoyais par rapport à la fin du chemin, et pressai de nouveau ses flancs au moment propice à la chose. Elle partit immédiatement, d’abord avec une vitesse qui me fit regretter de lui avoir offert cet instant de liberté, puis elle ralentit, et devint même régulière dans l’allure. En place, qui plus est. Un amour, en fait, cette jument, quand elle y mettait du sien. J’allai même jusqu’à me mettre en équilibre, un large sourire aux lèvres, regardant le paysage défiler à nos côtés. Le galop dura bien plus longtemps que prévu, mais il se passa tellement bien, pourquoi l’arrêter ? Allongeant encore l’allure, je testai la réactivité de Sunset à mes demandes, et fus ravie de la trouver aussi rapidement obéissante. Nous finîmes notre sortie au pas, calmement, rênes longues.

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Encore une semaine sans une seconde pour la belle, mais, cette fois-ci, je n’en avais pas vraiment eu le choix. Vacances obligent, je m’étais éloignée de Queenstone Valley, et donc aussi, évidemment, des pensionnaires de son centre équestre. Mais j’étais à présent de retour, et bel et bien décidée à remonter sur le dos de la belle Akhal-Téké. Et oui, je m’attachais vite, et la palomino m’avait beaucoup manqué. Presque autant que mes propres chevaux, c’est pour dire ! Mais elle était tellement adorable, aussi, dans sa perpétuelle quête d’attention, qu’il ne pouvait tout simplement pas en être autrement. Lorsque je la rejoignis, elle eut droit à une bonne dose de gratouilles pour compenser quelque peu mon absence, tandis que je lui parlais, ravie de la revoir, et tentant de le lui prouver. Bientôt, je la sortis de son box, et commençai son pansage, y accordant un soin tout particulier, avant de la brider et de la seller. Aujourd’hui, après une longue détente sur le plat pour se remettre dans le bain, nous allions sauter. Et oui, sauter. Je n’avais jamais testé la jument dans cette discipline, et avais donc plus que hâte de voir ce qu’elle avait dans le ventre. Maintenant que je la connaissais mieux, la détente se passa plus facilement. Je savais les écarts qu’elle avait tendance à faire, et restais méfiante, sur mes gardes. Avec elle, on ne savait jamais. Avec mille et une précautions, je tentais bientôt un exercice au galop ; prendre le galop dans le virage, sur le bon pied, évidemment, et repasser au trot avant le virage suivant, et ainsi de suite. Un travail sur le départ du galop, en somme, un bon moyen de voir si l’on avait bien le contrôle de sa monture. Ma foi, ça ne se passa pas aussi mal que j’aurai pu l’imaginer, lorsque l’on savait qu’elle avait tendance à se transformer en une véritable fusée lorsque je plaçai mes aides pour la prise de galop. Les débuts furent chaotiques, inutile de le nier. Elle sprintait, et je ne comptais plus le nombre de cercle qu’il me fallut pour la reprendre. Mais je ne voulais pas me jeter sur un obstacle sans être bien sûre de contrôler parfaitement ma bête. Ça nous demanda du temps, beaucoup de temps, mais arriva pourtant le moment tant attendu où elle ne se mit plus à accélérer dès que je demandai le départ. Tant et si bien qu’il ne nous restait plus assez de temps pour pouvoir pousser un peu la partie obstacle. Presque trois quarts d’heure sur le plat, déjà. Et je me refusai à faire des séances de plus d’une heure, pour le bien-être de mes montures. Aussi, je dus me contenter de quelques barres au sol, au trot. D’ailleurs, sur celles-ci, Sunset fut parfaite, allongeant bien ces foulées, restant en place. Finalement, nous passâmes tout de même quelques cavalettis avant que je ne mette pied à terre, qui me donnèrent tout de suite envie de poursuivre une prochaine fois cette séance prometteuse !

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+ 1500$
+ 5pts de dressage + 5pts bonus
+ 5pts endurance + 5pts bonus
+5pts saut d'obstacle + 3pts bonus
+ 24pts moral
+ 24pts de confiance

maj.